Église Saint-Irénée et nécropole
Adresse : 62 rue des Macchabées
Période(s) d'utilisation : Antiquité, Moyen Age
Opérateurs : AFAN, Université Lyon II, Service archéologique de la Ville de Lyon
Aménageur : Communauté urbaine de LyonEglise classée Monument Historique en 1862
La nécropole de Saint-Irénée fait partie d’un vaste ensemble funéraire qui s’étend du quartier de Trion jusqu’au sud de la basilique de Saint-Just (voir le site de la basilique funéraire de Saint-Just), dans le vallon de Choulans (place Eugène Wernert). Installée dès le Ier siècle apr. J.-C, cette nécropole continue à fonctionner à l’époque paléochrétienne et, aux abords de l’église de saint-Irénée, jusqu’au début de l’époque romane.
De nombreuses inscriptions funéraires avaient été découvertes au cours du XIXe siècle dans ce quartier, puis, au XXe siècle, des investigations archéologiques ont été réalisées sur ce vaste ensemble funéraire - en 1950-51 dans la rue des Macchabées, entre les années 1970 et 1980 au sud de la basilique de Saint-Just ainsi que place Eugène Wernert et plus récemment en 2000 place saint Irénée. Ces différentes fouilles archéologiques ont bien confirmé la présence de cette vaste nécropole et ont montré la succession des tombes romaines puis chrétiennes.
Les données archéologiques sont très ponctuelles, car seule l’abside a fait l’objet d’une fouille en 1959 et d’une étude des élévations. Il semble que les vestiges paléochrétiens soient extrêmement réduits, mais une fouille plus exhaustive permettrait de mieux connaître ce monument.
Dévasté par les protestants en 1562, l‘édifice est alors laissé un temps à l’abandon. L’église haute est restaurée à partir de 1584 et la crypte dès 1635. Pendant la Révolution, l’église est transformée en fenil avant d’être rendue au culte des saints qui connaît un regain de ferveur au XIXe siècle. L’actuelle église est reconstruite en 1824 et la crypte est entièrement restaurée en 1863.