Edouard Herriot, maire visionnaire en termes d’archéologie, met en route le dégagement au flanc de la colline de Fourvière des vestiges de ce que beaucoup croient être l'amphithéâtre. Ces premières recherches s'accompagnent de la création d'un atelier de fouilles archéologiques au sein de la Ville de Lyon en 1935. Il est alors le premier service archéologique de collectivité territoriale en France. Sous la responsabilité de Pierre Wuilleumier, puis d'Amable Audin à partir de 1952, une équipe de maçons et de terrassiers travaille au dégagement de ce qui se révèlera être le bel ensemble du théâtre et l’odéon antiques. La dynamique ainsi lancée conduit progressivement la municipalité à étendre sa politique archéologique au-delà du seul dégagement de ces monuments.
1980
Les grands travaux d'aménagement urbain et l'explosion immobilière engagés depuis les années 60-70, amènent à une prise de conscience des risques patrimoniaux. Des zones archéologiques sensibles sont alors annexées dans le Plan d'Occupation des Sols (devenu Plan Local d’Urbanisme). En concertation avec les services de l'État, la Ville de Lyon met en place une politique de sauvegarde du patrimoine, les missions du service sont redéfinies et son équipe se professionnalise. "L’Atelier des Fouilles" prend alors l’appellation de "Service archéologique".