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ZAC des Bruyères - Tranche 1

 
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Période(s) d'occupation : Antiquité

Opération : Fouille préventive

Adresse : Chemin de la Bruyère 69760 Limonest

Dates de l'opération : 03 novembre 2010 - 14 janvier 2011

Opérateur : Service archéologique de la Ville de Lyon

Aménageur : Communauté urbaine de Lyon


Le projet d’une zone d’aménagement concerté à Limonest (Rhône) dans le quartier de la Bruyère a suscité la réalisation d’un diagnostic archéologique en 2009, qui a révélé, entre autres, la présence de l’aqueduc de la Brévenne. Une fouille archéologique préventive a donc été prescrite par les services de l’État. Cette opération s’est déroulée pendant l’hiver 2010 sur une période d’un peu plus de deux mois. Les fouilles archéologiques ont été réalisées sur deux parcelles séparées d’une distance d’environ 150 m. Les structures appartenant à l’aqueduc de la Brévenne ont été mises au jour. Cet aqueduc est souterrain ; il est construit en tranchée étroite, orientée nord-ouest/sud-est. Les deux segments ont été suivis sur une longueur totale de 63 mètres. Les piédroits (largeur moyenne : 0,55 m) et le radier sont construits en calcaire à gryphées du Mont d’Or. Le canal est formé d’une cunette en béton de 0,86 m de largeur (éclats de pierre, petits galets liés par un mortier de chaux) recouverte de couches d’imperméabilisation en mortier de tuileau jusqu’à 0,60 m de hauteur (limite supérieure du chanfrein). L’aqueduc était relativement bien conservé dans la parcelle nord puisque le départ de voûte a pu être observé. On peut ainsi proposer de restituer une hauteur intérieure sous voûte de 1,70 m pour cet ouvrage. A l’époque médiévale, s’amorcent des installations légères de part et d’autre de l’aqueduc, sous forme de probables fonds de cabane. Ces installations sont très arasées du fait de la mise en culture des niveaux supérieurs, la terre végétale et une mince couche argilo-limoneuse recouvrant l’ensemble des structures. Les piédroits ont été ensuite en grande partie récupérés, probablement à l’époque moderne, voire contemporaine. Dans la parcelle sud a été mis au jour un chemin empierré, construit en grandes dalles de calcaire gris à gryphées du Mont d’Or : les vestiges se poursuivant au-delà des confins de la parcelle étudiée, les limites du chemin n’ont pas pu être observées.





Vue générale de l'aqueduc
© SAVL

Stratigraphie de l'aqueduc
© SAVL


Dégagement de l'aqueduc
© SAVL

Fouille des piédroits
© SAVL



Dernière modification : 13/07/2016 09:57